7
mai 2020
Hier
soir, j’ai regardé le film Assassin
Creed et cela m’a beaucoup parlé. « Agir dans l’ombre pour faire
jaillir la lumière ». Avec les lanceurs d’alerte Silvano Trotta, Thierry
Casanovas, Jean-Jacques Crèvecoeur, Tal Schaller, Edward Snowden, entre autres.
Je ne veux pas devenir lanceur d’alerte, mas plutôt me tourner vers la
désobéissance civile silencieuse, ce que pratiquait Wayne
Dyer lorsqu’il se retrouvait dans des conditions qui ne lui convenaient
pas.
Être
plutôt là pour soutenir les gens dans leur cheminement au travers du récit de
mon vécu.
Dans
le film Assassin Creed, ils ont fait des régressions vers des vies antérieures,
à l’aide d’une machine nommée l’Animus, pour comprendre ce qui s’était passé et
pour déterminer où se trouve la pomme d’Éden qui contient le germe de la
désobéissance originelle et du libre-arbitre, et donc par-là « la
soumission ». Cette aventure de science-fiction me parle tout à fait en
ces temps où les notions de privation de liberté, de prison mentale, de
soumission volontaire et d’asservissement ressortent à la surface.
La
vidéo de 4 des lanceurs d’alerte cités plus haut, nommée Alerte à la santé, alerte à la liberté,
aborde très bien le sujet. Ce sont des personnes qui se construisent en marge
du système, ou plutôt, devrait-on dire parallèlement au système, tout en y
vivant pleinement et en souhaitant partager et offrir aux autres ce qui leur
permet de vivre heureux et en bonne santé.
Des
connaissances sur les techniques de manipulation mentale, de santé holistique,
de mensonge médiatique et politique. J’en suis arrivé à un point où j’ai envie de
comprendre. Et j’ai compris une première chose, c’est que me tenir informée, ce
n’est pas gober tout ce qu’on me dit. Ainsi, s’informer, ce n’est pas gober la
version des autres, mais se renseigner sur tous les points de vue et se faire
sa propre opinion.
J’aime
bien l’image que met Silvano Trotta à la fin de ses vidéos consacrées aux Fake
News. Il s’agit de l’image d’un coup de pied dans un poste de TV. Par ailleurs,
dans le générique de nombre de ses vidéos, il nous rappelle que nous sommes 99%
et que ceux qui poussent l’information et le monde dans le sens actuel, ne
représentent que 1% de la population. 1% de personnes qui ont décidé de
façonner le monde à leur façon et selon leur goût, mais surtout dans l’irrespect
de la qualité humaine : dans l’irrespect de la santé, de la vie et de la
liberté des autres.
Décider
que 15% de la population doit disparaître comme l’a suggérer Bill Gates : “The world today has 6.8 billion people. That’s
heading up to about nine billion. Now if we do a really great job on new
vaccines, health care, reproductive health services, we could lower that by
perhaps 10 or 15 percent.”
Source:
Michael Snyder (2011) dans End of The American Dream.
Décider
de priver ses semblables de la liberté de disposer de leur corps, de leur
esprit et de leurs mouvements, c’est un idéal, qui à mon goût, n’est pas noble.
Je
sais qu’en faisant ce que je fais, qu’en suivant leurs directives de
confinement, je joue leur jeu et je les rends plus puissants. Mais, j’étudie
les choses de l’intérieur. Je prends soin de la liberté de mon esprit, de mon
âme et de mon cœur, pour chaque jour devenir plus forte dans ce débat sur les
libertés de vie individuelles.
Que
ma pensée soit claire. Que ma pensée reste claire en ces temps où règne le
brouillard de la peur. Prendre soin de moi, de mon âme et de ma conscience.
Garder la foi et la confiance en la capacité humaine à se réveiller et à ne pas
se laisser enfermer dans son mental. Suivre son cœur. Suivre la voie/voix du cœur.
Est-ce
que dans mon cœur, j’ai envie de vivre une vie comme celle qu’on est en train
de me proposer ? Comment élever ma fille dans des conditions qui s’annoncent
si difficiles ?
En
même temps, je sais que si nous sommes sur Terre en ce moment, c’est qu’on est
capable de le faire…
Désobéissance
civile (silencieuse ?), tel est le mot qui me trotte dans la tête depuis
quelques jours. Me raccrocher à Wayne Dyer, à ses pratiques
spirituelles ? Prendre soin de mon cœur, de mon corps et de mon esprit.
Prendre soin de mon âme. Reprendre le plein pouvoir de ma vie. Ne plus laisser
les autres décider pour moi de ce qui est bien. Ne pas me laisser enfermer dans
cette prison mentale qu’on m’invite à adopter.
Les
briques de ma prison mentale se sont bien élevé depuis deux mois, et j’ai bien failli
m’enfermer entre quatre murs comme je l’ai fait il y a 20 ans.
Jeune
adulte, je m’étais construite ma propre prison mentale avec les briques que les
psys me donnaient. Je les acceptais sans (trop) broncher et je les ajoutais une
à une à l’édifice.
Aujourd’hui,
le même phénomène se reproduit, mais à une échelle plus grande. Ce ne sont plus
les êtres un peu « différents » à qui on propose de s’enfermer dans
leur tête, mais à toute la population. Et quelle forme prend cette prison
mentale : celle de la peur.
La
peur nous pousse à nous retrancher au plus profond de nous-mêmes. Et ce
retranchement, cet enfermement, finit par se manifester dans le monde physique :
on finit par se retrancher volontairement chez nous, entre nos quatre murs. Une
fois enfermé mentalement, on s’enferme physiquement. Et une fois enfermé
physiquement, on finit par se couper totalement du monde. Cela marche dans les
deux sens.
En
ce moment, les autorités, les grandes firmes pharmaceutiques et les puissants
de ce monde jouent sur ça. Ils nous coupent physiquement des autres pour nous inviter
mentalement à nous couper des autres ; à couper nos liens sociaux,
physiques et mentaux, avec les autres.
La
distance physique invite à la distance sociale et le cerveau finit par
apprendre que se tenir à l’écart des autres est la norme, le comportement
normal à adopter. Plus il va répéter ce geste de distanciation, plus ce geste
va devenir un automatisme et plus il va le cerveau va l’intégrer dans la
panoplie de ses comportements de base.
Cette
boucle de rétroaction distanciation physique-distanciation mentale (et
retranchement mental-retranchement physique) commence alors à s’auto-alimenter.
Et en combien de temps l’être humain finit par adopter durablement un nouveau
comportement ? Après combien de temps à pratiquer chaque jour un
comportement, celui-ci devient-il un automatisme auquel on ne prête plus
attention ? Après à peine 21 jours pour les comportements les moins complexes.
Et après 90 jours, les comportements les plus complexes peuvent devenir une
habitude.
Mais
au bout de quelques jours, un comportement peut être totalement intégré si le
choc d’une menace pour la survie de l’organisme a été très grand. N’est-ce pas
ce que nous fait vivre le confinement et le choc de l’apparition d’une menace
invisible que personne ne semble parvenir à contrôler ? N’est-ce pas le
cas avec le confinement « imposé » du jour au lendemain et le matraquage
quotidien de nouvelles sombres et inquiétantes concernant le nombre de morts
que fait cette dangereuse menace invisible ?
Comme
l’explique la théorie du conditionnement
classique, on finit par associer le comportement « restez chez soi et
à distance des autres » comme étant la réponse à fournir lorsqu’on entend
le terme de Covid-19.
Le conditionnement classique […] est
un concept du béhaviorisme proposé par Ivan Pavlov au début du XXe siècle.
Cette théorie s'intéresse aux résultats d'un apprentissage dû à l'association
entre des stimuli de l'environnement et les réactions automatiques de
l'organisme. […] L'apprentissage par conditionnement classique serait la cause
de nombreuses phobies. Source : Wikipédia 2020.
Mais
là, il me semble qu’on va plus loin. On ne se conditionne pas seulement à
rester chez soi, mais aussi à rester mentalement à distance des autres et des
opinions divergentes.
Faire
régner l’insécurité ambiante. Insuffler la peur pour faire changer les
comportements et les états de pensées en un temps record. En 2 mois, en 60
jours seulement, ils ont réussi à modifier durablement notre état d’être, notre
rapport aux autres, à notre corps et à la maladie, et notre manière de penser.
En quelques dizaines de jours seulement, ils ont réussi à nous faire changer « volontairement »
et durablement notre comportement, notre façon d’être au monde, notre personnalité
et notre regard sur la vie et sur la santé.
Les
personnes, comme moi, qui ont déjà été poussées à se construire une prison
mentale et qui ont trouvé la clé pour en sortir, (c’est-à-dire qui ont démantelé
brique par brique, croyance par croyance, cette prison mentale qu’ils se sont
construite avec les briques apportées par d’autres), ont certainement repéré
les éléments de processus similaires à l’œuvre dans la situation actuelle.
Mais,
comme par le passé, je risque à nouveau de passer pour une personne qui ne voit
pas la réalité en face. Une psychotique quoi !
Mais
de quelle réalité parle-t-on ? De cette réalité que les gouvernements, les
firmes pharmaceutiques et les grands de ce monde ont construite ? Cette
réalité de Peur ? Cette réalité où tout le monde vit dans la terreur ?
Cette réalité où la peur de l’autre est la norme si on veut être serein ?
Garder
ses distances ! Rester chez soi (aussi bien mentalement que physiquement) !
Oublier les joies de la vie ! Se contenter de consommer des médias et de l’info
angoissante retranché chez soi ! Cette info pré-mâchée et triée par les
médias ! Ne plus faire confiance à ses propres pensées ! Ne plus
disposer de sa propre liberté de penser !
S’enfermer
mentalement dans une prison dorée où l’autre ne peut plus s’approcher….
Je
ne vais pas me laisser enfermer. Non, je ne vais pas construire ma propre
prison et m’y enfermer à double tour en me bouchant les oreilles et en fermant
les yeux le plus fort possible. Non, je ne vais pas construire mon propre
cercueil de vair pour m’y enfermer, en jeter la clé et attendre la mort (mentale
et physique).
La
clé de ma liberté, je l’ai en main. Moi seule peux ouvrir la porte et reprendre
ma liberté. Ma liberté mentale. Ma liberté de penser. Ma liberté de vivre.
Comment
aider les autres à ne pas s’enfermer ; à sortir de leur prison mentale et
à garder leur liberté de pensée ?
©
Carole Advices mai 2020